Une vocation

Philippe Dalois

J’offre un service personnalisé avec une approche client-artisan sans intermédiaires ni sous-traitants. Selon la situation, j’évalue l’option la plus avantageuse et la plus durable pour le client, soit la restauration ou la fabrication (reproduction) à neuf. Je respecte mes engagements, travaille dans les règles de l’art et livre dans les délais convenus.

Je possède un savoir-faire spécialisé en patrimoine, des techniques de travail traditionnelles qui assurent un gage de qualité et de durabilité.

Ma formation d’ingénieur forestier m’a amené à approfondir mes connaissances du bois et leurs propriétés. Mon engagement envers le patrimoine bâti et sa pérennité m’a incité à développer mon expertise en matière de produits de finition extérieurs.

Comme nos ancêtres, je privilégie le pin blanc de l’Est pour la fabrication ou la restauration des fenêtres, portes et galeries. Le pin doit avoir une bonne densité, avec des anneaux de croissance serrés. Il faut enlever l’aubier du bois pour une meilleure durabilité; cette partie extérieure de la bille de bois ne résiste pas aux conditions extérieures. Mes portes et fenêtres sont fabriquées avec des assemblages traditionnels à tenons et mortaises traversants imprégnés d’huile de lin qui assurent une durabilité et une solidité aux ouvrages.

Mes valeurs écologiques se traduisent par l’utilisation de produits de finition traditionnels comme la peinture à l’huile de lin qu’utilisaient nos ancêtres. La peinture à l’huile de lin préserve mieux le bois que tout autre fini dans les conditions extérieures en le laissant respirer la matière et facilite l’entretien à long terme des ouvrages extérieurs.

Philippe Dalois

En 1990, jeune adolescent, j’ai commencé à travailler le bois dans l’atelier familial. Mon grand-père possédait une scierie en France, mon père y a travaillé et m’a par la suite montré les techniques d’ébénisterie dans notre atelier du centre-ville de Québec. C’est là, dans cette vielle maison ancestrale que ma passion pour le patrimoine est née.

En 2002, je termine un baccalauréat en aménagement et environnement forestier à l’université Laval. Trop industrielle, la foresterie Québécoise ne valorise pas assez la qualité du matériau au détriment du volume de bois récolté, je suis âprement confronté à mes valeurs écologiques. En 2004, je décide donc de créer l’atelier Le Forestier, avec pour objectif de mettre à profit mes connaissances du bois et de la forêt. Je fabrique mobilier, objets d’art de la table et bijoux que je vends lors de salons de métiers d’art à travers le Québec.

C’est à la suite de plusieurs formations avec le conseil des métiers d’art sur le patrimoine bâti et la fabrication de portes et fenêtres traditionnelles que je choisi de prévilégier d’orienter ma pratique professionnelle vers les techniques traditionnelles. J’ai eu l’occasion de côtoyer de grands artisans comme M. Lachance et M. Allback, qui m’ont fait prendre conscience de l’importance de la tradition dans mon travail. En effet, la qualité du bois, des peintures et des finis, les types d’assemblages et le respect des éléments d’architecture sont au cœur de mon travail au quotidien.

Je suis membre du conseil des métiers d’art du Québec depuis 2010. Je détiens une licence de la régie du bâtiment du Québec qui permet de fabriquer des structures en bois et tous les travaux de finition d’un bâtiment. Je suis aussi membre de l’association des propriétaires de maison anciennes du Québec. Je possède 20 ans d’expérience dans le domaine de l’ébénisterie.

Peinture à l'acrylique qui s'écaille
Peinture à l'huile de lin qui s'estompe
L'aubier est la partie la plus pâle

L’aubier du bois, plus pâle, se situe sur le contour de la bille de bois. Autrefois, les architectes et fabricant de menuiserie extérieure demandaient du bois exempt d’aubier.

Anneaux de croissance

Les anneaux de croissance de l’arbre devraient avoir 1\8’’ de distance au maximum. Les arbres ayant poussé dans des conditions nordiques, donnent du bois de meilleure qualité pour des ouvrages extérieurs.